15 août 2007

Se libérer du conditionnement

J'ai découvert cet homme que j'ai très envie de vous faire découvrir.Sentez-vous libre de penser et de ressentir ce que vous voulez ;o)
Très belle journée à vous


« Ami, ne vous préoccupez pas de savoir qui je suis, vous ne le saurez jamais. »
Krishnamurti 1928

Jiddu Krishnamurti (1895-1986) naquit en Inde et fut pris en charge à l’âge de treize ans par la Société théosophique, qui voyait en lui « l’Instructeur du monde » dont elle avait proclamé la venue. Très vite Krishnamurti apparut comme un penseur de grande envergure, intransigeant et inclassable, dont les causeries et les écrits ne relevaient d’aucune religion spécifique, n’appartenaient ni à l’Orient ni à l’Occident, mais s’adressaient au monde entier. Répudiant avec fermeté cette image messianique, il prononça à grand fracas en 1929 la dissolution de la vaste organisation nantie qui s’était constituée autour de sa personne ; il déclara alors que la vérité était « un pays sans chemin », dont l’accès ne passait par aucune religion, aucune philosophie ni aucune secte établies.

Tout le reste de sa vie, Krishnamurti rejeta obstinément le statut de gourou que certains voulaient lui faire endosser. Il ne cessa d’attirer un large public dans le monde entier, mais sans revendiquer la moindre autorité ni accepter aucun disciple, s’adressant toujours à ses auditeurs de personne à personne. A la base de son enseignement était la conviction que les mutations fondamentales de la société ne peuvent aboutir qu’au prix d’une transformation de la conscience individuelle. L’accent était mis sans relâche sur la nécessité de la connaissance de soi, et sur la compréhension des influences limitatives et séparatrices du conditionnement religieux et nationaliste. Krishnamurti insista toujours sur l’impérative nécessité de cette ouverture, de ce « vaste espace dans le cerveau où est une énergie inimaginable ». C’était là semble-t-il, la source de sa propre créativité, et aussi la clé de son impact charismatique sur un public des plus variés.

Krishnamurti poursuivit ses causeries dans le monde entier jusqu’à sa mort à l’âge de quatre-vingt-onze ans. Ses entretiens et dialogues, son journal et ses lettres ont été rassemblés en plus de soixante volumes.

Se libérer du conditionnement suite

QUELQUES CITATIONS À MEDITER.

- L'ignorance n'est point le manque de savoir, mais le manque de connaissance de soi.

- La vérité est l'observation silencieuse de ce qui est, et c'est la vérité qui transforme ce qui est.

- Sans l'innocence, il est impossible d'être heureux. Le plaisir des sensations n'est pas le plaisir de l'innocence. L'innocence est libération du fardeau de l'expérience. C'est le souvenir de l'expérience qui corrompt, et non l'expérience elle-même. Le savoir, le fardeau du passé, constitue la corruption.

- La dépendance devient plus forte, la fuite plus nécessaire, selon le degré de la peur de ce qui est.

- Seul l'esprit qui s'est dégagé du connu est créateur.

- Ce qu'il est important de découvrir, ce n'est pas de savoir qui est le maître, le saint, le leader, mais pourquoi vous le suivez.

- Nos conflits et notre état de confusion résultent des rapports faux que nous entretenons avec les gens, les choses, les idées, et tant que nous ne comprenons pas et ne modifions pas ces rapports, le fait d'apprendre, de recueillir des données, d'acquérir différentes sortes d'habiletés, ne peut que, nous enfoncer davantage dans le chaos et la destruction.

- Nous sommes les choses que nous possédons, nous sommes ce à quoi nous tenons. Il n'y a aucune noblesse dans l'attachement. L'attachement à la culture, au savoir, n'est pas différent des autres formes de penchants agréables. L'attachement fait que le moi s'absorbe en lui-même, que ce soit aux niveaux les plus bas ou les plus élevés. L'attachement est l'illusion du moi, une tentative pour fuir le vide du moi…

- Nous sommes toujours des hôtes sur cette terre.